Aujourd'hui
il n'y auras pas de Hello mes petits lapins et tout le blabla, le
sujet de cet article n'est tout simplement pas approprié. J'avais
envie de vous parler à cœur ouvert, vous parlez d'une des pires
périodes de ma vie. Une périodes que j'ai enterré bien trop
longtemps et dont je ne pensait jamais vous parlez tout simplement
par ce que ça fait toujours mal même après plusieurs année. Mais
quelque fois il est bon de parler un peu et de se confier sur ce
qu'on à vécu. Surtout si ça peut faire réagir quelque personnes
et peut être en sauver certaine. Je m'excuse d'avance si il y a des fautes d'orthographe, je ne suis pas une pro de l'orthographe et ici j'ai écrit comme je pensait, l'important n'est pas l'orthographe ici mais bel et bien l'histoire.
J'avais onze ans quand tout à
commencer, j'était une adolescente tout ce qu'il y a de plus normal.
Je menait ma petite vie tranquille, j'avais des bonnes notes, enfin
j'était dans la moyenne. J'avais des amis avec qui je m'entendait
bien, on était différent mais on était pote tout de même. Et puis
un jour tout à basculer, j'ai simplement dit à une filles que je
n'aimait pas la chanson qu'elle me faisait écouter et que je
préférais le genre de musique que j'écoutait habituellement. Soit
à l'époque du Kyo ou tout autre musique du genre. Et tout à
dégénéré, les discutions sont passer de Auréline écoute du Kyo
à Auréline est une grosse salope qui couche de partout. En quelque
mois j'ai perdu tout mes amis, mais sur le moment certes j'était
triste mais je me disait que je n'était pas la pour me faire des
amis mais pour travailler. Cette fin d'année est passer et je suis
passer en cinquième en pensant que ça irait peut être un peu mieux
mais j'avais bien de l'espoir. Tout à empirer, les garçons commençaient à me dire des trucs du genre "Allez viens dans les
toilettes à la récré". Bien sur je les envoyait paître mais
étant vexé ils lançait encore plus de rumeurs sur moi ...
Les
messes basses sont devenu des insultes en pleine face : "Grosse
salope", "T'es laide", "T'es qu'une pute",
"T'aime ça la bite hein ?", "T'es vraiment moche",
... Je ne disait rien, je me contentait de baisser la tête et de
continuer mon chemin. Mais intérieurement j'avais mal, quand je me
voyait dans le miroir je me disait qu'il devait avoir raison, que
j'était moche et grosse et que je méritait qu'on m'insulte comme
ça. Petit à petit j'ai perdu tout confiance en moi, je me
contentait de baisser la tête et de pleurer le soir dans mon lit. Et
puis les insultes se sont transformé en coup, on me poussait dans
les couloir, on me faisait des croche pieds, on me lançait des
pierres mais je me contentait de baisser la tête. J'ai baisser la
tête pendant quatre ans. Mes années collège, je les ai passer
avec la boule au ventre à me demander ce qu'il allait encore bien
pouvoir me faire ou me dire. Je n'en est jamais parler par ce que
j'avais honte. Quand on vous dit toute la journée que vous êtes
moche, grosse et tout ce qu'il va avec vous finissez par le croire.
J'avais honte de moi, honte de me montrer, je me faisait la plus
discrète possible.
Jusqu'au jour ou je suis arrivé au lycée, je
vous avouerais que j'avais affreusement peur que tout cela
recommence. J'ai rencontrer des gens qui se fichait de la musique que
j'écoutait et même certain qui écoutait les même choses que moi.
Petit à petit j'ai repris confiance en moi, bien sur j'ai encore des
traces de toute ces horreurs qu'on m'as dite, c'est normal. Mais j'ai
appris à m'aimer, à assumer mes goûts et ma personnalité. J'ai
poser pour mes camarades de classes et je me suis trouver belle, de
plus en plus jusqu'à aujourd'hui six ans après ce cauchemars.
Comme je l'ai dit j'ai encore des traces de ce passé, je suis une
timide maladives alors qu'avant tout cela j'allait spontanément vers
les gens. Je baisse toujours la tête et honnêtement je crois que ce
reflex me suivras toute ma vie, je ne peut pas m'en empêcher, je me
sens plus en sécurité en regardant le sol. Pourtant j'ai envie de
regarder droit devant moi, de garder la tête haute mais ça
m'angoisse au plus haut point. Oui aujourd'hui je me trouve belle,
j'assume qui je suis mais pourtant je ne me sens que très rarement à
ma place. On m'as tellement répéter que je ne devrait pas exister,
que je dérangeait que c'est rester dans un coin de ma tête.
Mais
malgré tout ces coté négatifs ils y aussi du bon. Maintenant je
sais que je suis une bonne personnes, je ne juge pas les gens sur
l'apparences qu'ils ont et le panel de connaissance que j'ai le
montre plutôt bien : des punks, des métaleux, des filles toujours
sur le 31, des hippies, des mecs en survet' basket h24, ... Et c'est
cette expérience qui m'as permise de ne pas les juger sur leurs
apparences mais sur ce qu'il était vraiment. Et il y aussi une
petite choses qui est plutôt bien, je me suis clairement embellit en
six ans, j'ai appris à me maquiller, à me mettre en valeur, ... Et
il arrive que je croise certains de mes bourreaux du collège, surtout
des garçons, ou qu'il me retrouve sur Facebook et ce genre de
phrases ressorte : "Waouh, t'es toujours aussi belle, ça te
dirais qu'on aille boire un verre ou autre ?". Ma réponse ?
"Non merci la grosse pute moche qui suce des bites imaginaires
dans les toilettes, n'est absolument pas intéressé par un aussi
peu civilisé que toi.". Oui c'est quelque peu méchant mais
après tout ce qu'ils m'ont fait subir je peut bien m'accorder ce
petits plaisirs ...
Tout ça pour vous dire que quand ont subit ce
genre de choses ils ne faut pas y prêter attention. Je sais que c'est
dur, je suis passer par là mais le meilleur moyen de stopper ça est
d'en parler. Que ce soit à vos parents, à vos professeurs, ou à
n'importe qui. Et même si cela ne stoppe toute ces horreurs au moins
vous aurez quelqu'un à qui parler quand ça ne va pas. Par ce que ne
pas en parler c'est risquer de s'enfoncer dans la tristesse, j'ai eu
la chance que tout s'arrête en passant au lycée mais ne pas en
parler serait accepter le possibilité que ça s'arette la tête
pleine de médicament ou une lame caressant vos veines.
Voila pour cet article, je vous retrouve vendredi pour un nouvel article et en attendant je vous fait tout pleins de bisous !
8 commentaires
émouvant, touchant ça endurcit c'est sur.
RépondreSupprimerbisous
quinqua-sympa@overblog.com
Oui pour endurcir c'est sur que ça endurcit mais personne ne devrait subir ça ...
SupprimerBisous ♥
Les gens ne se rendent pas comptent du mal qu'ils peuvent faire. Et de l'ampleur que ça peut prendre. Ça me dépasse. Ton texte m'a vraiment émue et touchée. Mais je suis heureuse qu'aujourd'hui tu te sois livrée et qu'aujourd'hui tu te sente mieux, malgrès les cicatrices qui, malheureusement, resterons toujours là.
RépondreSupprimerGros bisous chaton ♥.
Oui, surtout les jeunes en fait. Me petits frère sont au collège et j'ai toujours peur pour eux, j'ai peur qu'il subisse le même genre de choses. Les adolescents peuvent être vraiment cruel des fois mais je ne comprend pas d'où leurs viens l'idée de faire ce genre de choses. Peut être pour se sentir comme les autres et faire les moutons.
SupprimerGros bisous ma belle ♥
Merci pour cet article, je me reconnaît dedans, à la différence que moi j'étais plus jeune que toi. J'ai vécu ça en primaire et aujourd'hui j'en souffre toujours. Je n'arrive plus à faire confiance aux gens et je mets énormément de temps avant de me sentir bien avec une personne.
RépondreSupprimerPersonne ne devrait subir ça (sauf ceux qui nous ont fait souffrir, juste pour leur montrer à quel point on doit être fort pour nous lever tous les jours) et pour cela, on doit en parler.
Alors merci ♡
Merci à toi d'avoir prit le temps de le lire. En primaire ! Mais c'est encore plus horrible, enfin je trouve, ça fait tellement jeune. Ça à du être très dur pour toi :( J'ai aussi beaucoup de mal à faire confiance au gens, j'ai toujours l'impression qu'il me veulent du mal ou je ne sait quoi et je sais a quel point c'est dur de vivre ainsi.
SupprimerJ'espère que t'en remettra un peu plus chaque jour, je te souhaite beaucoup de bonheur.
Gros bisous tout doux ♥
Un texte vraiment touchant et émouvant :o
RépondreSupprimer♥
Merci <3
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